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Saint-Charles-Garnier, la paisible

Le village de Saint-Charles-Garnier a été construit au sommet d’une montagne. Du centre villageois, on voit les collines roulantes des Appalaches. On pêche sur la rivière Mistigougèche. On accède à la ZEC Bas-Saint-Laurent par la route 298. Un paradis naturel. Découvrez les secrets de cette municipalité paisible!

Son histoire

Le village a été fondé en 1935 grâce au plan Vautrin. Ce programme visait l’aménagement et le développement des colonies. Deux groupes d’une trentaine d’hommes se sont séparé les lots des cantons Massé et Ouellet à leur arrivée. Ces lots étaient distribués au hasard : on pigeait les noms!
Il fallait se rendre à Les Hauteurs pour magasiner ou simplement pour rencontrer des gens. Même le courrier à destination de Saint-Charles-Garnier était adressé à Les Hauteurs Sud au tout début.
L’isolement était total. L’ouvrage était dur. Les colons habitaient dans des camps de bois rond en plein cœur de la forêt. Ils tiraient de 2 à 3 grands billots à bras d’homme. Ça prenait de la force! Le travail des gardes forestiers était essentiel pour assurer la sécurité de tous en repérant les feux rapidement. Plus de douze gardes forestiers se sont succédé sur plusieurs années. Leur tour d’observation faisait 55 pieds de haut.
Le terrain était tellement rocheux qu’il est surprenant qu’on ait réussi à en transformer des sections en champs. Les colons plaçaient les roches dans des tas et le curé venait les ramasser en voiture pour construire l’église. Il y avait tant de pierres qu’on aurait pu en construire deux!

Aujourd’hui

Saint-Charles continue de se construire avec espoir. Cette municipalité compte la moyenne d’âge la plus avancée de La Mitis, même si quelques familles s’y sont installées dernièrement.
De nombreux projets sont entamés par la municipalité et par les citoyens pour faire vivre le village. L’église, aux voûtes en bois impressionnantes, deviendra une salle municipale et les comités locaux pourront s’y rencontrer. Un camping verra bientôt le jour dans le terrain derrière l’ancienne école. Les voyageurs et amateurs de plein air pourront ainsi profiter des beautés du paysage et de la tranquillité du haut-pays.

La liberté et la nature

L’équipe municipale prépare la première édition du Festival énergie et culture en mai 2024, un événement à la fois musical et informatif. Au programme : des présentations sur l’énergie alternative (panneaux solaires, petites éoliennes). Saviez-vous que Saint-Charles-Garnier a adopté un règlement qui permet l’installation de mini maisons sur son territoire? La municipalité se positionne ainsi pour faciliter l’autonomie de sa population.
Le besoin de liberté caractérise la population charloise depuis longtemps.  Raoûl Roy, curé, écrivait dans une lettre: «les colons sont faits pour l’air libre que remuent les grands vents, et refusent d’aller mourir comme des oiseaux captifs dans des habitations […] des villes avoisinantes.» Ce n’est pas peu dire.
L’accès direct à la nature réjouit tout le monde. Saint-Charles-Garnier partage une frontière avec la ZEC et les pêcheurs sont comblés avec la rivière Mistigougèche. L’éloignement des grandes villes promet la tranquillité. Saint-Charles-Garnier, ce havre de paix dans La Mitis, attend votre prochaine visite!
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Auteur Christine Bédard

Christine occupe le poste d'agente en attractivité et promotion territoriale au sein de l'équipe de la MRC de La Mitis. Elle a habité les villes de Montréal, Melbourne et Halifax avant de venir à Rimouski pour suivre des études littéraires. Elle découvre La Mitis avec enthousiasme et vous présente ses trouvailles dans ce blogue.

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